Paroles

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1. Unissons
2. Tu me dis
3. Retrouver ce qu’il te fallait
4. Takada
5. Puzzle
6. Temps
7. Loin d’ici
8. À ton heure
7. 21h17
9. Leave me alone
10. À temps perdu (non enregistrée)
11. Que dit la mort (non enregistrée)

Unissons

Ce matin j’ai réalisé
Que je ne pourrais t’offrir
Comme le destin s’en est mêlé
Un être à regarder grandir

Nous voilà tristes mais c’est ainsi
Nous ne serons plus jamais serrés
Un double cercle qui s’agrandit
Chacun repart de son côté

J’avais imaginé le pire
Tellement subtil qu’il me plaisait
Mais ne sachant lire l’avenir
N’avais prévu qu’il finirait

Alors j’ai décidé d’écrire
Cette chanson qui te suivrait
Qu’il faut chanter pour la nourrir
Et un jour nous réunirait

Alors j’ai décidé d’aimer
Chanter ensemble à l’unisson
Ces quelques mots sur un papier
Qui toujours nous réuniront

J’avais imaginé le pire
Tellement subtil qu’il me plaisait
Mais ne sachant lire l’avenir
N’avais prévu qu’il finirait

Tu me dis

Tu me dis que les hommes
Sont imbus de leur personne
Qu’ils travestissent leurs âmes
Pour un verre de rhum

Tu me dis que les femmes
À coup de cris et de larmes
Scellent le cœur des hommes
Qui succombent à leurs charmes

Tu me dis que la Terre
Est peuplée de solitaires
Est peuplée de survivants
Avec la gueule à l’envers

Tu me dis le mal et le bien
Que c’est la vie et moi je n’en sais rien
Mais quand le jour où ton regard s’éteindra
Regarde autour mais tu ne verras que toi

Retrouver ce qu’il te fallait

Quand le meilleur effraie que reste-t-il au pire
La joie sous ses faux airs nous cache de l’avenir
Comme un interrupteur sur lequel on appuie
Espérant le bonheur mais en vain être surpris

Quand l’incertitude me demande où je vais
Je vais semer mes doutes m’éloigner de ceux que j’aimais
Je vais à la rencontre d’un avenir incertain
Retrouver en moi même le goût du genre humain

Retrouver ce qu’il te fallait
Retrouver ce qu’il te fallait
Retrouver ce qu’il te fallait
Retrouver ce qu’il te fallait

Si la vie t’effraie que plus rien ne te fait sourire
Quand tu te sens seule aussi seule qu’un souvenir
Condamnée à survivre dans l’ombre de tes regrets
Comme cet interrupteur sur lequel on appuyait

Partage tes souvenirs tes intimes parcours
Pour ce voyage intime et ses nombreux détours
Tu touchera du doigt ce qui te manquait tant
La douceur de l’instant et l’envie d’être vivant

Retrouver ce qu’il te fallait
Retrouver ce qu’il te fallait
Retrouver ce qu’il te fallait
Retrouver ce qu’il te fallait

J’ai perdu tant de fois c’est que je n’avais pas
Écumé au hasard inventé des histoires
Et cessé tes douceurs tes affolements mon cœur
Partenaire invisible aux battements indicibles

Retrouver ce qu’il te fallait
Retrouver ce qu’il te fallait
Retrouver ce qu’il te fallait
Retrouver ce qu’il te fallait

Takada

Takada était jeune et amoureux
Mais vivre à cet âge là sais-tu tue vite
Takada jouait souvent à l’irrévérencieux
Et ses amis pourtant ceux-là qui l’évitent, qui l’évitent

Takada ce soir ne dormira pas
Il fermera les yeux et ça lui suffira

Parti Takada envolée la vie
Saccagée pour le compte d’un abruti
Cette fumée des canons qu’il jadis avait
Fumé d’anciens calumets de paix

Takada ce soir ne dormira pas
Il fermera les yeux et ça lui suffira

Takada se trompe et désespère
A quoi sert de se battre à quoi bon continuer
En ce monde habité de hyènes et de chimères
La nonchalance l’emporte Takada est fixé

Des perceptions infimes de lui de l’univers
Il n’a plus qu’à y croire et puis se laisser faire
Ses rêves sont condamnés sur ce malentendu
Il prend un aller simple on ne le verra plus

Takada ce soir ne dormira pas
Il fermera les yeux et ça lui suffira

L’habitude de vivre nous rend-elle plus vivants
Mourir fait il de nous des êtres à jamais grands
L’habitude de vivre nous rend-elle plus vivants
Mourir fait il de nous des êtres à jamais grands

L’habitude c’est mourir
L’habitude c’est mourir

Puzzle

Aujourd’hui fait demain
Figé par ton chagrin
Tes attentes tes espoirs
Tu n’y crois plus il est trop tard

Morosité de constater que
Encore une fois tu te disloques
Un vrai puzzle irréparable
Encore une fois l’insoutenable

S’enfermer et se nuire
Dans sa bulle et crier

Temps

L’ombre de la Lune
N’a traversé qu’une
Seule fois par hasard
L’œil de ton regard
Et s’est perdue
Et s’est perdue

L’allure de tes doigts
Chevelure des rois
Parcourent en souplesse
Tes divines caresses
Et se perdent
Et se perdent

Pour qui sont ces temps
Où nul n’a besoin d’aide
Qui naissent en nous souvent
Et se perdent
Et se perdent

Loin d’ici

Elle dans sa tête a les cris qui réveillent
Le sommeil enfoui de ses rêves de pluie
Qui efface les poussières de l’ennui
Et les traces de pas qui la cachent du soleil

Elle dans sa tête, loin d’ici
Rêve comme elle peut et se dit
Qu’elle aurait pu, loin d’ici
Être née ailleurs seulement si

Elle s’adresse aux étoiles, à la Terre entière
Et à Dieu en croyant qu’un beau jour
Cette histoire s’achèvera, que sa vie changera
Enfin qu’un garçon la prendra sous son bras

Elle écrit des prières, des poèmes, des romans
De ses vies, ses attentes, ses amies
Tue le temps mais ça n’est pas facile
Quand la vie justement joue avec celui qui

Qui dans sa tête, loin d’ici
Rêve comme il peut et se dit
Qu’il aurait pu, loin d’ici
Être né ailleurs seulement si

À ton heure

Voyageur au cœur
Au parcours intérieur
Tu traces indélébile
Un espace invisible

À ton heure qui t’attend
Qui te guette au tournant
Danseur aux partenaires si fragiles
Jongleur aux âmes habiles

21h17

Être encore tous ensemble à tuer le temps
Clichés estampillés de la douceur française
Assis à contempler un soulèvement
Mais rien ne vient alors on reste à l’aise

Aux infos on nous prévient peu importe le soir
Quelle qu’en soit la fin d’un futur toujours meilleur
À ma porte sonnent la haine et l’espoir
Juste une vie ou deux et les bleus sortiront vainqueurs

21h17 je cède à la paresse
21h17 je teste tes promesses
21h17 je leste mes envies
21h17je suis mon ennemi

J’ai le monde en mono dans mon vieux baladeur
L’instant est unanime tout est consternation
Nous restons plantés là tachant d’oublier l’heure
Demain pourquoi jamais n’y a-t il de révolution

21h17 je cède à la paresse
21h17 je teste tes promesses
21h17 je leste mes envies
21h17je suis mon ennemi

Plus qu’une vie ou deux
Peut être mille mais moins d’envieux
Plus qu’une ligne et feu
Alors je claque l’escorte
Je plaque le sort
Et t’emmène…
Avec moi !

Leave me alone

Cause my mind is alone
Lost in a maze of mute
React will make me phone
To this far institute

Cause I’ll not persist
Lost in that hymen-city
Please don’t insist, please don’t insist
I know I know, I know I’m a scratchy

À temps perdu

Les rêves de gosse passent par la chasse
Un jour ou l’autre l’homme les efface
Il y a toujours un matin
Ou celui ci regarde ses deux mains
Regarde en face il faudra bien
Un jour enfin arrêter de faire le gamin

Le destin n’appartient pas à celui qui le pleure
Alors sèche tes larmes et construis ton rêve
Tu devras rebrancher ton cerveau sur ton cœur
Et tes idéaux par des mots sur tes lèvres

À temps perdu constater les dégâts
Être ou ne pas être ce que je ne suis pas
Aimer ou haïr ce que je ne suis plus
Parcourir ma vie à temps perdu

Tes cauchemars sont les fantasmes de tes regrets
Preuve d’envol on te parle de les oublier
Tu te demandes et tu cherches
Tu te cognes et te blesses
Aux mensonges de leurs fausses promesses
À grandir trop vite on périt sans jeunesse

C’est franchement difficile d’envisager demain
Quand tout parait si dur dès le petit matin
Avachi dans l’ennui et qu’on y est pour personne
On finit par s’taper des chiffres & des consonnes

À temps perdu constater les dégâts
Être ou ne pas être ce que je ne suis pas
Aimer ou haïr ce que je ne suis plus
Parcourir ma vie à temps perdu

Un jour tu crois en un bel avenir
Avoir trouvé un moyen de t’en sortir
Et tu patauges dans le doute
Prochaine station banqueroute
L’amour s’en mêle une autre route
Laquelle choisir une fois pour toutes

Tu ramasses sur le sol des vapeurs de chemins
Qui peuvent te porter loin si tu les choisis bien
Mais malgré ce qu’on dit ne sont pas sur des cartes
Les atouts et les as des images de marâtres

À temps perdu constater les dégâts
Être ou ne pas être ce que je ne suis pas
Aimer ou haïr ce que je ne suis plus
Parcourir ma vie à temps perdu

Que dit la mort

Que nous reste t-il après la mort d’un ami
Un parfum et des lettres, quelques photographies
Et puis des souvenirs, quelques rires ennemis

D‘innombrables bonheurs mais la vie a un prix
Imprimé en soi même le réel poids des larmes
Tombées comme toi pour le cri d’une alarme

Les reflets de ton mal sur le bord de ma honte
Avoir toujours en soi ces pensées qui remontent

Me délivrer le cœur de cette haine en fonte
Oublier à ce point que c’est la vie qui compte
Rattrapé par les larmes j’ai égaré les armes
Tombées comme toi pour le cri d’une alarme

Que dit la mort à ceux qui ne tombent pas
Relève les yeux et regarde toi
Demain ou ce soir on ne choisit pas
Demain ou ce soir c’est elle qui verra, vivra